L’âme de l’Afrique : Masques et sculptures

Serge Diakonoff (auteur) et André Longchamp (photographe)
Le jazz est sorti des bastringues de la Nouvelle-Orléans. Qu’est-il devenu ? L’événement musical majeur du XXe siècle. A qui en sommes-nous redevables ? Aux racines de l’expression musicale africaine. De même, l’art africain quitte l’exclusivité du musée d’ethnographie pour faire son entrée au musée d’Art et d’Histoire. C’est un événement. Merci à l’ethnologue, au voyageur, au médecin, à tous ceux qui, sur le terrain, ont à toute époque observé, noté, témoigné, réfléchi. Ceux dont le seul savoir permet une vision intime du Continent Noir.
Au moment où l’art africain fut révélé dans sa forme à Picasso, Matisse, Breton et les autres, notre art s’est transformé. La différence de perception avec ceux qui créèrent l’art moderne réside dans le fait qu’aujourd’hui le sens même des objets tribaux acquiert une importance négligée lors de leur découverte. Cet ouvrage donne un éclairage sur l’incroyable paradoxe de la diversité et de la cohérence de l’art africain. Il montre par la statuaire et son art du masque ce qu’il y a de particulier dans la nature intellectuelle africaine et sa contribution à l’histoire culturelle de l’humanité. Depuis 50 ans, Serge Diakonoff a parcouru le monde pour constituer une collection de plus de 900 masques et sculptures et présente ici, pour la première fois, l’ensemble de l’art tribal africain à travers une sélection inédite, remarquable et représentative de cet art qui fait maintenant partie du patrimoine de l’humanité. Il nous montre des objets peu courants ou atypiques, parfois totalement absents de l’iconographie africaine classique. L’ensemble des légendes d’accompagnement, ainsi que quelques textes explicatifs, donnent une idée globale de la spiritualité de l’Afrique Noire et des raisons qui ont conduit ses peuples à produire un art autochtone d’une grande invention et d’une telle diversité.

€ 48.- –   CHF 59.- –